Faire pour défaire ses chaînes

Au commencement

Au commencement, bien avant de réellement débuter, j'en avais envie. Dans un petit jardin  de banlieue, j'avais semer des haricots, des carottes ou des tomates. Ce n'était pas fameux et la frustration était grande. Puis, un jour, il y a presque sept ans maintenant, nous avons acheté à la campagne. Depuis, le jardin est presqu'une obsession.

Les premiers pas, j'ai tenu à les figer sur pellicule (numérique, certes), tout étonné que j'étais de ce que la Nature nous donnait. Petit à petit, l'envie de photographier a diminué, au fur et à mesure que la table s'est remplie.

Et en 6 ans, ça donne quoi ?

En six ans nous avons planté près de 2000 arbres et arbustes. Certains à qui j'ai pu le dire, s'en sont offusqué. "C'est trop, ...trop serré, ça va se battre pour survivre etc.". Souvent, de ceux qui n'ont jamais planté un arbre. De manière plus factuelle, il s'agit de plus ou moins 1ha. En enlevant la maison et les haies déjà présente, cela revient à 4m2 pour chaque, sachant que les arbres en constituent un bon tiers. Pas de quoi paniquer.

Pour ce qui est du potager, au bout de six ans nous arrivons à ne plus acheter des légumes pendant quelques mois de l'année. Pas trop mal, car nous en mangeons beaucoup.

Au bout de six ans, les fruitiers commencent à donner (même avec une saisons caniculaire e la sécheresse de 2019). Il arrivera un jour où nous en aurons plus que de raison. J'entends encore les petites voix: "...c'est trop!...". C'est pas grave, on vendra ou donnera. Peut-être auraient-ils préféré un terrain engazonné ? Désolé, je ne parle pas à ces gens-là.

Quelques photos permettrons de voir presque de ses yeux ce que ça donne:

Patates 2017: culture sous paille, BRF et tonte, sans retourner la terre ni butter: 280 kg
Petit coin de potager perdu, hyper productif sans arrosage (2017): tomates, courges, mäis, concombre
Serre: tomates, courgettes, physalis, aubergines (2017)
Culture sur lasagnes et en carrés: poireaux, carottes, bettes, betteraves et autres (2019)
Récolte de miel sur ruche tanzanienne (2016)
Récolte d'oignon (partielle) 2019
Récolte de courges (une pastèque perdue également) en 2017

Certains payent des cours pour apprendre. D'autres se targuent d'avoir le diplôme qui va bien (maître composteur, c'est très à la mode paraît-il). Chacun fait ce qu'il veut, mais, pour moi, le mieux et le plus simple est encore de pratiquer.

Seule l'expérience vous apprend. Vous avez là quelques photos de nos quelques succès, je pourrais en montrer bien plus de nos échecs.

Alors à vos semences.